Star Trek 17 - Vulcain ! by Star Trek

Star Trek 17 - Vulcain ! by Star Trek

Auteur:Star Trek [Trek, Star]
La langue: fra
Format: epub
Tags: Science-Fiction
Éditeur: Fleuve Noir
Publié: 2013-11-21T23:00:00+00:00


CHAPITRE X

Arachnae était suspendue dans l’espace comme un cabochon rouge et bleu. Ses mers étaient asséchées, ses masses continentales vastes, et son atmosphère, aride. L’anneau équatorial était inhabitable. Les coordonnées de téléportation fournies par l’ordinateur se trouvaient dans l’un des plus grands continents de l’hémisphère nord.

Le téléporteur déposa Spock et Tremain sur une corniche surplombant le campement. La vue était impressionnante. Des montagnes, composées de pierres rouges stratifiées, s’élançaient vers le ciel. Les canyons, creusés par d’anciens torrents, paraissaient sans fond. Une rivière coulait au pied de la colline ; c’était l’une des raisons du choix du site. Ses eaux boueuses étaient chargées de limon rougeâtre. Il y avait quelques herbes étiques, de petits arbres et des buissons. Le ciel était bleu turquoise, strié de fins nuages blancs.

— Allons-nous rejoindre le reste de l’équipe, docteur Tremain ? dit Spock.

Sans attendre sa réponse, il descendit l’étroit chemin qui menait au campement, à l’abri entre deux collines. La biologiste le suivit lentement.

L’équipe était déjà installée. Le lieutenant Angela Mendoza avait fait disposer les abris gonflables en cercle autour du feu. Les hommes de la sécurité s’étaient assurés qu’il n’y avait pas d’Arachniens dans la zone. Le camp semblait aussi tranquille qu’une carte postale de vacances.

L’enseigne Donald Ackroyd, de la section biochimie, remarqua le Vulcain et la biologiste. Il se précipita à leur rencontre en agitant tes bras :

— Tout est prêt, monsieur Spock. Nous n’avons pas remarqué d’Arachnien à moins d’un kilomètre, aussi nous avons pensé que l’endroit serait idéal pour le camp.

Ackroyd les accompagna, enthousiaste, énumérant la proximité de l’eau, la facilité d’allumer un feu et d’autres points qu’il pensait d’intérêt. Il fit très attention à créditer le lieutenant Mendoza de son travail ; la jeune enseigne était son assistante. Mais il avait apparemment adopté le rôle du gentil organisateur de camp de loisirs.

Spock laissa le lieutenant Mendoza et passa à l’examen du matériel de l’expédition. Katalya Tremain trouvait son insistance à tout vérifier monotone, et symbolique de la fascination vulcaine pour la minutie. Prenant Ackroyd par le bras, elle se mit à explorer le périmètre du campement.

L’enseigne était ravi de se retrouver seul avec Tremain ; il lui montra les rochers, les plantes et les animaux en bavardant gaiement. Mais ce fut la biologiste qui repéra la caverne. Elle se trouvait aux trois quarts de la hauteur d’une falaise, à l’opposé de la colline où ils s’étaient matérialisés. Du sol, on ne voyait que le haut de l’ouverture, mais elle semblait assez grande. Katalya retourna au camp, toujours suivie du jeune Ackroyd.

Spock avait terminé son inspection ; il félicitait Mendoza de son efficacité. Du point de vue de Tremain, ces congratulations étaient vide de sens, mais la jeune femme paraissait les apprécier. Katalya attendit que le Vulcain ait fini :

— Je crois avoir découvert une grotte, monsieur Spock. C’est peut-être l’entrée des souterrains utilisés par les Arachniens.

L’officier scientifique, après quelques instants de réflexion, hocha là tête en signe d’assentiment. Il fit signe à un garde de les accompagner, puis s’assura que les tricordeurs étaient en état de marche.



Télécharger



Déni de responsabilité:
Ce site ne stocke aucun fichier sur son serveur. Nous ne faisons qu'indexer et lier au contenu fourni par d'autres sites. Veuillez contacter les fournisseurs de contenu pour supprimer le contenu des droits d'auteur, le cas échéant, et nous envoyer un courrier électronique. Nous supprimerons immédiatement les liens ou contenus pertinents.